Pourquoi ne pas acheter quelques trucs potables ? Voilà ce que c'était dit la jeune fille en observant sa garde-robe. Enfin, peut-on appeler cela ainsi quand aucune robes n'y résident ? Allez savoir. Attachant ses longs cheveux noirs méchés de rose et de blanc en une queue de cheval, Yae ferma la porte de sa chambre qu'elle allait partager avec quelqu'un puis s’engagea dans le couloir. Mais bon, quand vous avez autant d'orientation qu'une loutre dans le désert... surtou qu'elle était aussi têtue qu'une mule et refusait tout simplement de demander son chemin à cause de sa propre fierté. Ah. Comment se débrouiller quand on refuse catégoriquement l'aide des autres ? C'est difficile surtout que Yae ne sait pas lire les cartes. Hourrah. Une heure après, elle arriva par hasard devant les portes de la liberté. Elle les ouvrit et inspira l'air pur en fermant ses yeux, ah, la nature et son ciel bleu décoré de nuage, ce beau soleil, ces arbres, cette verdure et ces... « ...Putain d'oiseaux. ». Yae balança une pierre sur celui qui venait de laisser une trace blanche sur sa chemise noire. Manque de pot, la pierre rata le piaf qui piailla en prenant la fuit, la japonaise se dirigea vers un tuyau d'arrosage et mouilla un mouchoir  pour se nettoyer, ajoutant un peu de parfum pour ne pas puer. Une fois ceci fait, elle se redressa et pu enfin prendre la route de la boutique de vêtements. Elle aimait bien la ville bien qu'elle la trouve un peu trop grande et... animée. Quoiqu'elle serait bien allée boire un verre mais trêve ! Elle voulait d'abord acheter des chaussures ainsi qu'une tenue bien. Actuellement, elle portait un chemisier noire assez long et aux manches courtes ainsi qu'un short blanc et une ceinture en cuir marron clair. Des sandales blanches en guise de chaussures. Elle aimait bien mais elle voulait aussi changer un peu, pénétrant dans la boutique, elle ne salua même pas les vendeuses, se dirigeant droit vers le "butin". Marchant sans faire attention, elle rentra dans quelqu'un. Un juron s'échappa de sa bouche alors qu'elle se rattrapait à un mannequin qui faillit aussi tomber. Yae se redressa et jeta un regard noir à la personne qui s’avérait être un jeune de son âge aux cheveux... blancs ? « Tu peux pas faire gaffe où tu vas putain ? Sérieux quoi... ». Yae fit mine de se dépoussiérer, attendant des excuses.