Âge : 28 ans
Anniversaire : 05/02
Lieu de naissance : Tōkyō
Groupe sanguin : A
Taille : 1m76
Couleur de yeux : Marron
Couleur de cheveux : Brun
DC DE TAKANE SHIGEKI

半半世紀の男
S'appeler Shodō et devenir écrivain, ça relève du jeu de mots de bas étage. "Calligraphie". Il n'aime même pas ça, la calligraphie. Naoki aime les lettres, mais pour leur sens, pas pour leur qualité décorative... à force d'accueillir avec une patience de plus en plus relative les divers commentaires supposément comiques sur le lien entre son patronyme et son choix de carrière, il est devenu blasé, voire légèrement cynique. Vieux avant l'âge, ont même grogné certains, ce que son goût prononcé pour le port du jinbei, une canette de bière à la main, et sa manie de râler à la moindre -absence d'-occasion ne sont pas venus démentir. Manie qui lui a d'ailleurs permis de se faire vaguement connaître dans le milieu des revues de critiques littéraires et d'effectivement signer quelques bouquins, donc finalement, si tout ce qui s'apparentait à un mauvais gag dans son existence se résumait à son nom ridicule, il aurait pu s'en contenter. Mais non, évidemment. Sa carrière littéraire prenant une tournure qui ne lui convenait plus vraiment, il avait fini par se consacrer à l'enseignement. L'enseignement, pour lui, c'était vraiment une vocation, il en aurait presque été ouvertement enthousiaste, et il n'était que très rarement enthousiaste. Voire jamais, en fait. Toujours est-il qu'il était arrivé plein d'espoir devant ses premiers élèves, prêt à leur transmettre sa passion pour l'écrit et mener certains vers un futur moins bancal que le sien.

… Tu crois qu'ils en auraient eu quelque chose à foutre, ces petits cons ?

Cette pensée spontanée et élégante, qui traversa alors son esprit, était depuis devenu sa devise personnelle. L'axe qui orientait sa vie professionnelle. Quoi qu'il raconte, que ce soit un exposé passionnant sur les tenants et aboutissants de la littérature classique ou un monologue incohérent sur le contenu de son cendrier de poche, pas un étudiant ne dressait l'oreille. Ça n'avait aucun sens.

Quand on ne fait que des choix dont les issues sont d'une absurdité accablante, on finit par désespérer. Shodō Naoki est donc un homme désespéré. Complètement désespéré. Profondément désespéré. Pour s'en distraire, il aime bien donner des cours où il raconte n'importe quoi, personne ne s'en rend jamais compte. Sauf parfois les directeurs des établissements qui l'embauchent, et qui l'invitent généralement à prendre la porte. Mais en intégrant l'équipe pédagogique du lycée Kaizoku, il a eu le coup de chance de sa vie : la directrice n'est jamais là.



Il aime ...
  • Les livres
  • Les jinbei
  • La bière
  • Le football
  • Les matsuri
  • Les yakitori
  • Le silence
  • Les chatons
Il déteste ...
  • L'optimisme
  • La pluie
  • Les moustiques
  • Le shiso
  • Discuter
  • L'informatique
  • Le sucre
  • Son nom
Contrairement à ce qu'on pourrait croire, Naoki ne déteste pas particulièrement ses élèves... Ce qui ne veut pas dire qu'il les aime bien, non plus.
Clubs supervisés :
Football & étude de la culture pop
Degré d’implication :
Il est là quand on a besoin de lui. Sinon, il passe de temps en temps, pour voir comment ça se passe.
Pourquoi ce club ?
Naoki aime bien le football, il faisait partie de l'équipe de son école pendant sa scolarité. Il ne s'est pas particulièrement posé de question quand on lui a proposé avec insistance de superviser le club de football quand il est entré en poste à Kaikō. Il aurait dû. Ces gamins sont tellement nuls, c'est à pleurer. Et l'équipe féminine... Assez forte pour n'avoir besoin de lui que quand il faut un adulte pour accompagner dans le car. C'est à pleurer. Il a donc cherché à superviser un autre club et a opté, un peu par dépit, pour le club d'étude de la culture pop. Au moins il peut corriger les fautes d'orthographe dans leurs doujin.
Ancienneté :
3 ans
Matière enseignée :
Japonais
Pourquoi Kaizoku ?
Le nom était marrant, et puis, Yokohama c'est sympa, il y a un quartier chinois et la mer pas loin. Votre méthodologie d'enseignement :
Les élèves n'ont aucune sorte d'intérêt pour les cours, et plus particulièrement les cours de littérature. Quel besoin d'employer une quelconque méthodologie quand tout ce qu'on a à faire, c'est brasser de l'air?